Après trois années de fonctionnement, l’Archipel « Osons les jours heureux » a souhaité, avec humilité, partager ce qui lui semble caractériser les «fondamentaux» d’une pratique d’action et de gouvernance « en Archipel ».
Cette réflexion est une contribution, parcellaire, incomplète, non figée, dans l’esprit du logiciel libre. Elle est évidemment parcellaire, incomplète et non figée.
Nous avons cependant souhaité proposer sans attendre des repères fondamentaux car « Le monde d’après » ne se construira pas sans une profonde remise en cause de nos pratiques de fonctionnement collectif et de gouvernance.
Prenez, servez-vous … et métabolisez !
En nous embarquant dans son imaginaire ultramarin, Edouard Glissant nous invite à un voyage vers les rivages de la pensée « archipélique » qu’il oppose à la pensée « continentale » dominante, destinant l’Humanité à la compétition permanente entre groupes géolocalisés, ethniques, religieux, politiques.
Pendant ces trois années, nous avons fait plus qu’expérimenter la forme d’organisation nouvelle que nous avons appelée “archipel”, détaillée plus bas. Nous en avons ressenti les conditions de pertinence et de continuité. Nous les avons travaillées et testées.
En effet, derrière cet « outil pour l’action en commun » au bel imaginaire ultra-marin, des conditions de possibilité sous-jacentes et essentielles sont présentes, principalement trois.
Pour prendre une formule couramment entendue depuis plusieurs mois, nous nous sommes engagés dans le « monde d’après » sans attendre que « le monde d’avant » ait bougé, mais en pratiquant très sérieusement les trois éléments déterminants du passage de l’un à l’autre indiqués ci-dessus.