Consentement

Le consentement est l’obtention d’un accord de tous, non par accord positif de chacun (c’est-à-dire par unanimité ou par consensus) mais par acceptation de ne pas s’opposer à l’issue d’un processus d’examen des objections valides éventuelles.

En résumé, on peut dire que “il y a consensus si tout le monde dit ‘oui’, consentement si personne ne dit ‘non’”.

Le consentement évite ainsi de tomber dans le schéma binaire du pour ou du contre, qui aiguise les hostilités. En outre, le consentement évite de dégrader la qualité de l’accord final en autorisant les personnes en présence à exprimer une certaine neutralité sur le sujet, n’étant plus obligés de se positionner uniquement dans un sens ou bien dans son opposé.

L’Université du Nous propose les définitions suivantes :

“Là où, pour agir, le consensus exige que tous les participants à une décision soient [amenés à être unanimes], le consentement se contente du fait qu’aucun membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.”