Principes de coopération


Retrouvez les notes partagées des groupes sur ces pages du lundi 13 février après-midi :
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1. CE QUI NOUS REUNIT / CE QUI NOUS SEPARE
extrait des CR des groupes fait par Mathieu L

Ce qui nous réunit :
- Constat commun, notamment un sentiment d'urgence : prise de conscience de crises à répétition, situation qui nécessite une mobilisation...
- Socle de valeurs communes : caps communs, l'aspiration au changement une posture d'ouverture, la volonté de dépasser ce qui nous sépare.
- Souhait de coopérer : Envie de faire ensemble autour de valeurs communes, envie d'agir ensemble, stratégie commune (type marche du sel), l'habitude de se battre contre
- L'envie de redonner du pouvoir aux citoyens : logique d'empowerment) / favoriser société d'influence : agir collectivement, mouvement citoyen / bien commun / réappropriation citoyenne de la politique
- Temporalité 2017 : Une échéance commune et une envie de changement (élections présidentielles et législatives 2017)

Autres : des lieux en commun, des financeurs communs, des passeurs cueilleurs, une aspiration commune et une vision holistique et transversale de la transition écologique, sociale et sociétale, le précieux facteur humain (on a tous quelque chose à apporter)

Ce qui nous sépare :
- Différences entre les raisons d'être de chaque structure : la notion d'"identité-racine",: différences de stratégies, méthodes et de fonctionnement et de cultures de travail au sein de nos mouvements,
- Objectifs politiques et calendrier différents : pas d'agenda commun / différences sur l'objet de l'urgence et les stratégies d'action / on a du mal à savoir ce pour quoi on est
- Habitudes différentes dans l'interaction avec l'extérieur = différences dans l'identité relation (plaidoyer, mobilisation citoyenne, travail de l'ombre ou de la lumière, rapport au politique, sémantique...)
- Les non dits : Ne pas identifier les sujets à risques et clivants qui risquent de nous diviser, les non dits voire désaccords profonds, , malentendu sur les mots et les idées qui sont derrière et le ressenti
- Taille et ressources différentes entre les structures : concurrence entre les organisations / concurrence entre les initiatives et concernant l'échelle des actions (local, national, international) / point de vigilance du partage du leadership
Autres : peu de temps pour nourrir le collectif, rapport au grand public / peur pour certains / doute dans l'action / frein au changements intérieurs et extérieurs.

2. CE QUI MARCHE / CE QUI NE MARCHE PAS
extrait des CR des groupes fait par Mathieu L

Ce qui marche :
- cultiver le lien interpersonnel : se réunir, se parler, partager ses bonnes pratiques, créer les espaces du nous pour sécuriser les organisations et renforcer la confiance) -> "Seul on va vite, ensemble on va plus loin"
- Logique de réseau, d'archipel : toutes les organisations n'ont pas besoin de faire ensemble. Il faut laisser de la place à l'auto-organisation reconnaître la biodiversité de chacun et la respecter au sein d'un collectif. Cela doit être couplée à l'idée de premier de cordée.
- Projets et objectifs concrets : s'entendre sur des objectifs et calendrier communs et mettre en oeuvre sur la base des forces de chacun (complémentarité), avoir des victoires communes (même petites)
- Souplesse : se laisser le droit d'être surpris (cf le tirage au sort), ne pas avoir peur des désaccords, accepter des éventuelles contradictions et les divergences et les travailler
- Des règles simples : formaliser et se mettre d'accord des valeurs et règles efficaces communes

Ce qui ne marche pas :
- Logique de fédération qui nie l'identité de chacun : absorption dans une méta-structure, logique fédérale, nier les différents moyens des structures, vouloir à tout prix se donner une stratégie commune, volonté hégémonique... -> il faut au contraire respecter la culture et l'histoire de chaque entité (chaque organisation a sa propre vision des problèmes et des solutions).
- Absence de méthodes partagées et d'animation, mauvais calage sur les méthodes de travail et de communication/d'écoute (et d'intégration) -> il faut savoir travailler les désaccords, aller vers les détails et ne pas rester sur des idées trop générales,
- L'entre soi : il faut parler à des nouveaux publics et mieux articuler entre les différentes thématiques (ex. questions sociales des banlieues et crise écologique)
- Mauvaise prise en compte du temps : manque de temps, fatigue (burn out associatif), confrontation entre le temps court et le temps long, pas assez de temps pour les stratégies et les tactiques...
- Mauvaise gestion du pouvoir : logique de compétition, de "chasse gardée", se retrouver déposséder par plus puissant que soit, manque de confiance, et de maturité, logique financière qui traduit des besoins propres de chaque structure, place des égos...

Autres : problème de formation des militants, incapacité à se déployer dans les territoires

3. NOS MESURES CONCRETES
prise de notes par Martin R. lors de la restitution des groupes

1. Efficacité : plus value du collectif reliance explicitée rapidement
2. Ouvrir la gouvernance du collectif / intégrer des acteurs dans les territoires qui dans chaque organisation font du lien avec les autres organisations en parallèle à ce qui se fait au national.
3. Démocratie : nommer les rôles et les fonctions, plutôt que les personnes, dans le collectif reliance
4. Coordination : un plan d'actions multiples dans lequel globalement tous les participants se reconnaissent, illustre le fonctionnement du collectif reliance
5. Solidarité / unité : Mettre en place le 1% pour la reliance, une caisse qui est abondée par tous, au service de la reliance
6. Efficacité : amplifier les actions déjà prévues par le collectif reliance (modalités à définir)
7. Synergie : mutualiser des moyens (locaux par exemple)
8. Capacités : engagement de chaque participant à questionner les moyens disponibles dans chacune des structures à court/moyen/long terme
9. Coopération : éviter les grandes gueules avec bonne animation
10. Diversité : connaître nos accords et désaccords, et accorder de l'importance aux 2