Ordre du jour :
• les nouvelles de nos archipels : comment se développent ils ?
• le pas suivant : comment poursuivre les travaux commun pour développer et partager la vision archipellique
Présent.es : Bruno Lamour, Didier Fradin, Jean-Pierre Lancry, Patrick Viveret, Philippe Macquet, Alain Caillé, Jean-Claude Deveze, Audrey de Garidel, Andréa Caro, Lorenzo Favia, Denis Vicherat, Denis Guenneau, Philippe Lemoine, Thierry Salomon, Danièle Léon, Geneviève Goutouly (au début), Sonia Enrique Salagre, David Flacher, Bénédicte Fumey, Geneviève Ancel à la fin.
Le but de cette réunion n’est pas de refaire une agora, mais de voir comment rebondir suite à l’agora de février, à partir de l’actualité des archipels.
Première partie :
• Les nouvelles des Archipels
D Guenneau : Archipel de l’écologie et de solidarités.
on a beaucoup avancé grâce au confinement. On est d’accord sur une charte, des règles de gouvernance inspirées de oljh, et on est en période d’observation par de nombreux collectifs politiques.
le 17 juillet est la date de fondation de l’archipel. Il semble que la piste de notre archipel prend dans les médias.
•
Andréa : Archipel citoyen planétaire, son objectif est de connecter le local et le global. Pendant le covid, la fermeture des frontières, on a senti les violences montantes, d’où la nécessité de concrétiser l’archipel au niveau mondial.
Le Viral Open Space, sur la piste du Forum social mondial, est apparu pendant le mois de mars, 10 jours après le confinement. Nous nous situons dans une démarche apprenante, qui se pose des questions entre espaces numériques, et les groupes comme le Forum des énergies transformatrices, dialogues en humanités, forum social mondial.
on utilise des « butineurs » qui pollinisent, changent de posture. On partage les expériences de facilitation, il n’y a pas captation.
Comment créer le lien avec les institutions (ONU), Patrick est en lien avec Gustavo Gutierrez, secrétaire général de l’ONU.
Philippe Macquet Archipel en symbiose. Les outils qu’on a créés sont en lien avec la notion citoyenne.
les Archipels en symbiose essayent de s’intégrer dans le contexte archipélique, dans une pensée « Faire ».
le confinement nous a permis de passer de la théorie à la pratique, un collectif s’est créé à Lyon, en accompagnement des transformations des organisations et des territoires => Archipel Kyosei.
Nous avons une feuille de route à mutualiser en vue de contribuer activement à l’archipélisation de la société.
On a des éléments à mettre au commun.
Bruno Pouvoir citoyen en Marche qui devient un archipel convivialiste. Son activité est en dent de scie depuis quelques années. Nous nous sommes donné comme objectif de tisser des liens et du dialogue entre le Pacte Pouvoir de vivre, pacte pour la transition, et plus jamais ça, tout en respectant l’originalité de chacun des pactes, mais en se donnant des possibilités de coopération plutôt que de la concurrence
Alain Caillé : on voit bien que le problème principal aujourd’hui, c’est la montée des violences et inimitiés, et le convivialisme apporte un commun de dimension internationale. Le problème principal à affronter est de défendre une éthique de la discussion.
Lorenzo : compagnons de l’archipel avec Didier, Andréa, Selma, Yannick, etc…
l’étymologie de l’archipel , c’est une étendue de mer parsemée d’îles , on inverse la logique on part de la mer. En règle générale, plus ou moins inconsciemment , on propose de collaborer en disant « suivez moi ». Ici on inverse la logique grâce à cette dimension apportée de centre vide, on va vers l’autre, et on cherche la manière de coopérer.
Cela pose de nombreuses questions associées :
• la vision océanique de notre monde , une vision plus qualitative ?
• une vision où est davantage présente la dimension du féminin
• la séparation du Vivant , l’organique
A noter la publication de Jéremy Montagny : Voici une présentation de la notion d’organisation en Archipel associée à des inspirations d’Edouard Glissant ; un écrit réalisé suite aux relais fait d’acteurs de collectifs et d’organisations qui cherchent à construire ce monde d’après : https://medium.com/@jrmymontagny/archipels-48cc3f98c696
Didier : : il nous manque des tisserands, des gens qui connectent, pour développer les identités relations. Les compagnons sont des artisans qui sont dans l’océan et qui vont chercher à faire des liens. C’est très basé sur le commun. on veut travailler en open source
Thierry : Archipel citoyen Osons les Jours heureux
Nous avons cherché à clarifier la notion d’archipel à l’aide d’un travail collectif pour formaliser des principes de fonctionnement modifiables : production d’un document (les fondamentaux de l’archipel oljh) qui a été mis en circulation. Aller plus loin que les principes fondamentaux (identité racine/identité relation) pour développer au niveau des modes de fonctionnement (notion de centre vide). Un document assez concentré qui sera complété d’ici un ou deux mois.
On explique aussi le pourquoi de la sémantique poétique et chargée symboliquement : plusieurs pirogues quelles que soient leurs vies.
L’évolution de notre archipel : d’un désir de rassembler des communautés, on rassemble des personnes qui sont des tisserands qui tissent des liens entre diverses organisations.
David : Arc en Ciel, cherche à éviter un éclatement pour 2022 avec une multitude de candidature de gauche et écologique et à construire un grand débat avec la population autour d’un enjeu de fédération, pour que les citoyens débordent des acteurs habituels politiques. débat pré constituant.
Denis Vicherat sur l’archipel de l’écologie et des solidarités
On cherche à constituer les membres fondateurs, individus ou organismes. Des gens représentent une asso et l’engagent, dans ce cas là c’est l’asso qui est membre; d’autres sont adhérents à titre individuel et n’engagent qu’eux même. Par rapport à d’autres, la singularité de cet archipel est de regrouper : individus, partis, syndicats, associations et autres organismes, ça se veut large. Autour de Christian Paul une convention est en préparation à la rentrée. Un autre sujet est L’en cours : le processus des auditions citoyennes.
JC Devèze : pour le Pacte Civique.
L’observatoire de la qualité démocratique est interessé : on se pose la question de regarder le paysage présidentiel, il faut éclairer la démarche pour voir comment on peut construire ensemble.
Selma ; Transform à Grenoble : est en cours de mise en place – projet d’être en relais avec les institutions et politiques locales. Elle se demande quelle forme ça va prendre, observe depuis un ans et pense que pour l’an prochain cela pourrait déboucher. Elle a l’impression que les portes sont ouvertes et qu’il y a pas mal de choses à faire. Il faut ratonner encore dans la fréquence des événements et par ailleurs dynamique d’actions en cours pour amener plus d’art et d’artiste dans la problématique.
Ce qui fait sens est de décloisonner et cela représente quelque chose de très concret. Elle pose la question de communiquer avec les institutions à partir d’espaces informels ce qui réponds à des attentes culturelles marquées et correspondant à un besoin concret. Ils ont hâte de voir quelle forme ça va prendre…et réfléchissent à une économie transformatrice…
Selma est engagée dans une dynamique pour amener plus d’art dans la rue, décloisonner les identités trop rigides. Comment communiquer avec l’institution sans être informels?
Bruno : On voit que cette approche archipélique a comme intérêt de faire se rencontrer des univers très différents.
Bénédicte : le pacte civique sort un livre sur la sobriété et un autre sur l’économie régénérative avec l’université de Toulouse.
Plusieurs personnes ont écrit des articles : lanceurs d’alerte / transition perso et transition société /
Deuxième partie :
• Réactions aux différentes présentation
• Puis que faire ensemble dans la suite du mouvement ?
Jean-Pierre : Comment faire pour que les identités qui se structurent ne soient pas un obstacle à leur élargissement ? Il est nécessaire de faire des liens entre les différents pactes, sinon comment faire pour se repérer là-dedans au-delà de nos milieux ?
Philippe Lemoine : souligne l’intérêt de ce qu’on a développé avec ce concept d’archipel : plus d’horizontalité et de transversalité, la mise en relation des personnes en s’appuyant sur différents concepts.
Mais il est nécessaire d’anticiper sur les limites du concept, entre autre sur le plan territorial.
• Est-ce qu’il est valable ou pas dans tel ou tel cadre ?
• L’archipel peut-il devenir un outil de management ?
• Est-ce qu’il est applicable à l’économie, au management ?
• Etc.
Différentes logiques sont à l’oeuvre entre mouvements citoyens et mouvements politiques et cela nécessite une vigilance.
Il faut privilégier un dialogue entre les actions au niveau des municipales et au niveau des présidentielles de 2022.
Patrick
Comment la diversité ne se met pas en contradiction mais plutôt mène à des convergences. C’est l’un des enjeux du moment. Il est indispensable de partir d’un commun (l’océan) qui facilite la convergence sans que celui-ci ne soit source de domination et d’absorption entre plusieurs initiatives qui choisissent des formes différentes.
Par exemple comment prendre en compte les critiques sur la mondialisation tout en développant l’enjeu planétaire ? En passant d’une géopolitique de rivalité à une géopolitique de coopération.
Jérôme Fourquet se fourvoie avec sa polarisation sur la fragmentation des îles, plutôt partir de l’unité d’une planète océan.
Une des propositions pour travailler ces questions : un questionnaire qui permet de situer les identités propices ou obstacles au commun à construire (voir annexe).
Les personnes qui sont elles-mêmes impliquées dans une organisation et vont aller d’une organisation à une autre sont précieuses. Il faut faire un repérage de ces personnes. Il s’agit d’un travail discret et informel entre ces tisserands de sorte qu’un début de coopération émerge.
Bruno : en ce sens pour la rencontre entre les pactes, il faut construire avec les membres de « Plus Jamais ça », du « pacte pouvoir de vivre » et du « pacte pour la transition » qui acceptent de construire et de se coordonner ensemble.
Alain Caillé : problème sémantique : Que font les tisserands dans les bateaux ?
Thierry : Les tisserands tissent des liens avec l’ensemble des autres organisations sans forcément faire partie d’une pirogue. Des piroguiers montent dans une pirogue pour faire des projets délimités qu’ils vont mener. Ils viennent de différentes îles sur lesquelles ils sont en lien et construisent des façons de travailler ensemble.
Sonia : avec le VOS ( The Viral Open Space ) la question de l’interconnexion, de la reliance était importante. Avec le Covid, on constate l’apparition ou l’éveil de personnes qui se rejoignent autour d’un sujet.
Tout démarrer à zéro et voir ce qui a été fait autour, se définir comme une île ou un archipel ou…?
Mais le déconfinement a provoqué un découragement de ces élans. Comment les aider : il est très utile de transmettre.
« The Sequel » documentaire à voir au sujet d’un anglais (Fleming) qui a laissé une oeuvre posthume sur la lean logic, une sorte de dictionnaire. Un modèle qui est utilisé dans le monde anglosaxon.
Lean Logic: A Dictionary for the Future and How to Survive It (2016, Chelsea Green Publishing)
From Shaun Chamberlin, Dark Optimism @ England : My email: shaun@darkoptimism.org
https://en.wikipedia.org/wiki/Shaun_Chamberlin
My website: https://www.DarkOptimism.org/
My Twitter: https://www.twitter.com/DarkOptimism/
David’s books: https://FlemingPolicyCentre.org.uk/books or https://leanlogic.online
https://vimeo.com/268836119 password: SQ
Selma : pour répondre à Alain, les tisserands s’occupent de l’étoffe, le tissu c’est quelque chose comme l’âme, la voile qu’on tisse avec différentes formes et couleurs…
Alain : autre question : pour adhérer à un archipel, il faut que les gens soient cooptés pour ne pas qu’il y ait trop de monde ? est-ce que le but du jeu est d’être en grand nombre ? En nous regroupant on peut faire masse mais est-ce le but ?
Selma : pouvoir renvoyer des gens vers d’autres collectifs dans diverses villes qui seront un peu dans la même sensibilité.
Didier : Comment on fait le lien entre toutes ses îles et que chacun puisse être au courant. Un lagon de la connaissance, un peu comme une forme de bibliothèque où chacun pourrait venir pour avoir accès à des ressources, aider d’autres etc.
La Fabrique des transitions se constitue en archipel, l’assemblée virtuelle fait également cette tentative.
Il faut partager une connaissance commune dans nos concepts.
Lorenzo :
• pas de coté – M Y C E L I U M : quand Yoann Duriaux / Tiers Lieux Open Source : nous parle des Identités Racine et des Identités Relation; un Monsieur Jourdain du concept ARCHIPEL?
• que nous dit il ?
• » FAITES DES CHAMPIGNONS , FAITES PAS DES ARBRES « https://www.youtube.com/watch?v=BvA7lsGNd5Y&feature=youtu.be&fbclid=IwAR0vsmN6WnnQgdt30NphCfLbNQZvjh6noHlbxd2RAx2fFUUpZckoaEhso0g
David :
la pirogue « grand débat national pré-constituant » pourrait être lancé en intégrant les différents archipels (portée par la société civile et associant les acteurs politiques). Il faut néanmoins que la réflexion avance un peu au sein « d’Arc en ciel » pendant les vacances.
Patrick : nous avons des échéances proches.
• Le 5 juillet aux dialogues en humanité, aura lieu un débat « du local au mondial, vers la possibilité d’un archipel citoyens planétaire ».
• sur la question d’un autre rapport au pouvoir : assemblées de l’archipel de l’ écologie et des solidarités le 6 juillet et le 17 juillet à 17h30 (assemblée fondatrice – lieu ou web, à définir). D’autres Rendez-vous à venir pourraient intéresser les uns et les autres.
• il nous faut partager sur les éléments tel que le suggérait David.
• Le lien entre les trois pactes peut aussi faire l’objet de contenus communs.
• le Questionnaire sur les trois grands aspects d’un archipel est à mutualiser.
cette approche est riche du partage et des questions qu’on se pose en commun. Il faut que des centaines de milliers de personnes se sentent concernés par cette nouvelle approche du pouvoir. On ne sait comment on accueillera ces milliers de personnes mais, dans le dispositif à mettre en place, il faut que cette possibilité soit ouverte. Le rapport entre archipel et mouvement serait donc une question intéressante à mettre à l’ordre du jour d’une prochaine rencontre.
Philippe M : tout d’abord, je vais être timide dans ma prise de parole parce que ce que je vais dire en un temps très réduit peux laisser place à des interprétations diverses – Je prend le risque.
Je suis convaincu – par retour d’expérience – que la notion d’Archipel peut accélérer les processus de métamorphose de nos organisations. Avec le Covid on a encore plus conscience de la défaillance et des vulnérabilités de nos modèles. Il est nécessaire de trouver des économies qui conviennent à ces nouveaux modèles, des stratégies pour mettre en partage l’idée d’un changement de cap sociétal à faire se rencontrer avec les attentes culturelles.
Cela peut activer un changement démocratique. La direction, c’est de trouver ce qui nous rassemble d’abord sur des directions de choix de société, de le documenter, avant d’aller sur des projets plus spécifiques.
Il faut organiser une sorte de référendum citoyen (terme à définir au delà de nos représentations classiques), compter sur un temps suffisamment long pour laisser advenir les changements individuel puis ensuite les changements sociétaux.
Je propose de mettre au commun des éléments pédagogiques et des scénarios stratégiques pour mobiliser plusieurs millions de personnes positionnés démocratiquement sur un changement de cap de notre société
Une recherche-actions-citoyennes peut être lancée sur ces bases pour nourrir le passage d’une économie compétitive à une économie régénérative, et ça passe par des Parcours de Trans-Formations.
Denis V : Repose la question de la Raison d’être de #[[Archipels Osons les Jours Heureux]]
Bruno : Cette recherche-action pourrait s’inscrire dans ce « réservoir des communs partagés » dont parlait Didier.
Denis V : Pour répondre à Alain, Il y a une charte et tout le monde ne va pas participer à l’ensemble des décisions. Il y a les pirogues pour emmener dans l’action.
Je repose la question du rôle de l’archipel OLJH : sa mission n’est elle pas de développer la notion d’archipel?
Bruno : c’est un débat interne à L’archipel OLJH qui pourrait être traité dans une assemblée du lagon.
Philippe L : voit l’Archipel comme un bateau plus que comme une pirogue. Besoin de comprendre ce que la notion d’Archipels apporte mais aussi ses limites.
• Quelle est notre capacité à tenir face aux orages.
• Comment la notion nous permet d’approcher au municipales ?
• A Toulouse, il faut comprendre ce qui a fait que la liste citoyenne à échoué ?
• A Marseille, pourquoi ça n’a pas marché (….?)
Didier : a la suite des élections, on va se lancer, avec d’une part Actions Communes en version statistique/action, et d’autre part la Belle Démocratie sur le côté plus humain, pour les 66 listes citoyennes qui ont gagné les mairies, une série d’interviews, et surtout des conversations. Parce que ce qui est important, en plus des idées des « experts », c’est comment les gens ont vécu la situation au local.
pour l’archipel citoyen de toulouse, c’est prévu dans notre « reporting »
Sonia : pose la question des postures : orientation sur l’évolution de l’Archipel :
• Rôle d’accompagnement ou de fédération de nouveaux archipels :
• Comment on fait pour soigner notre sol, notre mycélium ? je nourris mon sol, les plantes poussent toutes seules.
• Comment on soigne le sol ?
• Quelle est mon identité ? Je peux être impliquée dans un projet mais continuer d’avoir une vision globale.
Lorenzo : Il ya des sessions actuellement au niveau international , européen d’INTERMAPPING. Je rappelle que TRANSISCOPE va sortir une Version 2 avec un Agenda interopérable pour la Fête des Possibles
Selma : a l’idée d’un cirque qui serait un ensemble d’événements passant d’un territoire à un autre comme un laboratoire d’expérimentation pour que les territoires essayent des modes de fonctionnements nouveaux : des espaces-temps pour que des acteurs puissent échanger ;
Il faut s’appuyer sur des événements ce qui permet de faire du lien et de relier des gens de façon humaine. Petit à petit cette idée prend forme à partir d’une co-création et des contraintes de chaque territoire.
Enfin elle revient sur la proposition de David Bodinier de faire une « recherche-actions » sur les Archipels
Bénédicte : Attention aux dérives démocratiques sur internet beaucoup subis dans le cadre de discussions liées à la crise du Covid et à ce qu’il se passe dans les hôpitaux,
Comment aider à déployer cette initiative de réseau libre évoqué lors du mél par Bruno. Pas de réponse mais pose la question…
Patrick : Pourquoi ne pas essayer d’aller tous sur un module sur Frama ?
https://semestriel.framapad.org/p/preparation-29-juin-agora-archipel-9h7t?lang=fr
Didier : pour cette expérimentation à voir avec Frama si ça marche vraiment car il y avait des bugs.
Audrey : je vous remercie pour ces précieux échanges qui me permettent d’approfondir ma connaissance naissante des archipels.
Geneviève : relié aux dialogues Highway en Inde (reconversion de fermiers au bio 6 millions en 2024 qui passent en bio) ça bouge ailleurs aussi !
Bruno : cette rencontre arrive à sa conclusion. Lors de l’agora de février, nous n’avions pas pu proposer de pas suivants. Cette rencontre va nous permettre d’atteindre cet objectif. Sur la base du compte-rendu nous proposerons des orientations. objectif atteint, merci à toutes et tous de la richesse de cette rencontre !
Voici les premières pistes (à compléter)https://semestriel.framapad.org/p/preparation-29-juin-agora-archipel-9h7t?lang=fr
• travailler sur les limites du concept d’archipel, entre autre sur le plan territoriale.
• constituer une bibliothèque où chacun pourrait avoir accès aux projets des archipels et s’y associer avec sa culture propre
• proposer une recherche-action sur les archipels comme le proposait David Bodinier de Grenoble
• étudier la proposition de Philippe Maquet : recherche-action citoyenne pour nourrir le passage d’une économie compétitive à une économie régénérative passe par des Parcours de Trans-Formations
• partager les outils de constitutions des archipels et les retours d’expériences
• lancement d’une pirogue « grand débat national pré-constituant inter-archipel
• travail interarchipel sur l’audition des candidats de 2022
Un tour de météo permet de vérifier la qualité et l’intérêt de la réunion
Annexes :
Questionnaire Archipel (Patrick Viveret)
• 1- quel est « l’océan, » »le lagon », le bien commun, dont personne n’est propriétaire qui vous anime dans votre Projet ?
• 2- en quoi votre « identité racine » contribue t elle à ce bien commun? En quoi peut elle éventuellement constituer un obstacle ou une limitation à cette approche ?
• 3-quelles autres initiatives ( îles- identités racines…) vous paraissent proches et relever de ce bien commun ? Quels obstacles, quels adversaires éventuels, identifiez vous dans cette démarche ?
Sur la base des réponses à ce Premier questionnaire une écoute active sera organisée entre les îles ou identités racines de projets ayant en commun le même Océan ou bien commun. Après cette écoute active agrémentée de questions d’éclaircissement d’autres questions pourront alors être abordées :
• 4- quelles relations envisagez vous de créer avec d’autres îles afin de mieux contribuer au bien commun identifié?
• 5-Quelles alliances envisagez vous face aux obstacles identifiés ?
• 6-Quelle forme d’action dynamique (de type judo social) envisagez vous face à des forces adverses afin de transformer de la violence en conflit et des ennemis en adversaires ?
Présentations des archipels préalables à la réunion
Archipels en symbiose
• • Formalisation et documentation de la stratégie prévue au sortir du confinement pour fixer un cap 2030, avec une échéance intermédiaire prévue pour 2022
• Map-road en version V.0 (uniquement placée à titre informatif)
• https://www.bio-scene.org/article/feuille-de-route-symbiose-2030
• => partie intégrante d’une dossier thématique multimédia, qui sera raccroché à un parcours-web interactif et contributif pour offrir un espace pédagogique, citoyen et ludique pour diffuser la « Pensée en Archipels »
• => Exemple de parcours sur le principe de balade virtuelle déployé à partie d’une stratégie « Faire connaitre la Biodiversité »opérationnelle depuis 2007 et ayant pour vocation d’être dédié aux communs et co-construit de façon coopérative avec l’ensemble des acteurs de la Transition
• => https://www.bio-scene.org/article/pro8pos-de-bio-sc%C3%A8ne
• => https://www.bio-scene.org/panoramique/digue-saint-hubert
• • Mise en place d’un certain nombre de partenariats opérationnels pour initier la stratégie « Territoires en expériences » sur quelques territoires géographiques, à terme mis en Archipels et accompagnés dans le cadre de « parcours de Trans-Formations »
• • Formalisation en cours d’un document de présentation vulgarisé d’une « mise en archipels de la société » à partir d’un fonctionnement en « recherche-actions-citoyennes » et d’un principe de démocratie contributive
• Version V.0 placée à titre informatif > https://www.bio-scene.org/sites/default/files/Faire-Archipels.pdf
• • Mise en Archipel opérationnel via la constitution de l’Archipel Kyosei localisé sur Lyon (Site Internet en cours de mise en ligne) composé d’une soixantaine de professionnels de l’accompagnement au changement des organisations, des individus et des territoires
• https://www.notion.so/Archipel-Kyosei-93368e15506643e7ade9038e915c5858
• • Série de podcasts pendant et post-covid pour capitaliser sur l’expérience vécu par la moitié de la population mondiale et en tirer des enseignements en termes de vulnérabilités de nos modèles actuels pour organiser collectivement une métamorphose en profondeurs de nos modèles économiques et humains (Paix économique) grâce à la mise en archipels de la société. (Recherche-Actions-Citoyennes)
• https://www.bio-scene.org/group/all/collection?combine_op=contains&combine=podcast
•
Archipel Osons les Jours Heureux
• Travaux des 12+1 fondamentaux
• Cartographie relationnelle mise en place : https://osonslesjoursheureux.net/wiki/?Panorama
• Liens et accompagnement : archipels planétaires (VOS, Dialogues, FSMET, FSM2021…), Archipel Arc-en-Ciel, Archipel des acteurs politiques, Archipel écologique et solidaire (lien entre la pirogue propolis et la pirogue contenu entre les deux archipels)…
• Volets citoyens, entreprises et institutions…
• Liens entre les pactes (transition, pouvoir de vivre, plus jamais ça…) dans les logiques de tisserands.
• Nanoub : liens avec des ripostes créatives territoriales (bordeaux, T&G…), apports sur transformation personnelle, collective et sociale
Archipel convivialiste
• issu de pouvoir citoyen en marche, l’archipel convivialiste réunit celles et ceux qui se reconnaissent dans le manifeste convivialiste et qui placent la coopération et le dialogue entre personnes et organisations comme centraux face aux enjeux écologiques, sociaux et démocratiques.
• Il se propose de favoriser la collaboration entre les trois pactes de propositions : « Pacte Pouvoir de Vivre », « Pacte pour la Transition » et « Plus Jamais Ca ».
La crise Covid et l’expérience des Riposte Creative en archipel
• deux articles qui retracent cette démarche
• Ce que nous apprenons des Riposte Créative, une démarche d’écriture collaborative réutilisable
• http://www.cooperations.infini.fr/spip.php?article11386
• et Les espaces « Riposte Creative » pour donner à voir et « préparer l’après »
• http://www.cooperations.infini.fr/spip.php?article11371